La Manifestation
Ce matin j'ai fait la révolution...mais si je vous assure que c'est vrai et pour vous en donner la preuve j'ai pris des photos le long de notre parcours, il y en a qui sont un peu floues mais vous comprendrez qu'on ne peut pas s'arrêter en pleine manif juste pour avoir de belles photos^^
Rassemblement à 8h devant le lycée pour un petit blocus
On est parti
Arriveé à la place de l'église
Les banderoles
Arrivée devant St Front
La route qui longe la Dordogne
Arrivée au lycée de l'Alba
Et enfin le moment le plus important: La sous-préfecture
Et pour qu'ils nous entendent mieux à l'intérieur on leur a tous chanté: "Darcos si tu savais, la réforme, la réforme, Darcos si tu savais la réforme où on s'la met, aucune, aucune, aucune hésitation, c'est la, c'est la, c'est la révolution, Wouééé!!!"...au moins ils seront prévenus^^
Le mouvement se pousuivait cette après-midi et continura jusqu'à la semaine prochaine avec une veillée au lycée Maine de Biran le Lundi 15 et une manifestation générale le Mardi 16. Et comme des photos de manif c'est bien joli mais ça ne suffit pas je vais vous recopier le tract qu'on nous a distribué:
Lycéens mobilisés contre la réforme du secondaire.
Le gouvernement est en train de mettre en place une réforme du système éducatif. Cette réforme a pour but de faciliter l'orientation, et de palier à l'échec scolaire.
Cependant, on peut estimer que tout ceci n'a pour objectif principal que des restrictions budgétaires.
Elle est constituée de plusieurs points:
- La mise en place d'un tronc commun.
- L'élaboration de modules.
Cependant, on peut d'ores et déjà deviner les répercussions de cette organisation du système éducatif:
- L'obligation de déterminer de façon précoce notre orientation en fonction des modules choisis en seconde.
- Un probable risque de hiérarchisation des lycées selon le nombre de modules disponibles. En conséquence, les lycées "défavorisés" n'attireront pas les élèves, et d'autres seront surchargés.
- La disparition des options facultatives et notamment artistiques.
- La possibilité d'exprimer son esprit critique chez les élèves et le développement d'une culture générale étendue s'en trouvera d'autant diminuée. Par exemple, les sciences économiques et sociales, qui apportent un certain esprit critique, vont disparaître au profit d'une matière ciblée sur l'économie de l'entreprise...
- Il est aussi prévu des restrictions concernant les postes d'enseignants (90 000 d'ici 2009). Les classes s'en trouveront surchargées.
- On peut également craindre que les inégalités ne se creusent entre élèves issus de classes sociales plus ou moins favorisées.
Et surtout, alors que la réforme prend effet en septembre 2009, aucune indication n'est donnée sur les classes de première et de terminale.